Château des Singes

Château des Singes

Pays:   FRANCE

Type:  Habitation

Se lancer dans la rédaction de ce récit n’a pas été chose facile, car s’attaquer au Château des Singes, c’est s’attaquer à un monument !

Historique bien sûr, pour un château construit au XVIIe siècle, qui a traversé les époques, connu les guerres, et qui tient encore aujourd’hui fièrement debout, malgré un abandon et une décadence amorcée il y a plusieurs dizaines d’années maintenant.

Mais un monument de l’Urbex, surtout, pour un bâtiment longtemps populaire au sein de la communauté, connu de tous, visité par beaucoup, et qui, comme ça a été mon cas, a suscité chez plus d’un un engouement incroyable, et fait naître une vocation nouvelle : celle de faire de l’Urbex, de visiter des lieux abandonnés !

Certes ça n’est pas le lieu le mieux conservé, le plus meublé, le plus préservé (en cela qu’on aurait l’impression en pénétrant à l’intérieur d’être les premiers à le visiter), mais c’est celui qui, lorsque je le voyais en photos à mes débuts d’Urbex, m’a vraiment donné envie de me lancer là-dedans.

Six ans plus tard, j’ai renoué avec cette promesse lointaine et ai enfin eu le plaisir de le visiter !

Le Château des Singes, c’est le genre d’endroit où ne subsiste quasi-plus de choses matérielles (meubles, objets, décorations), mais où l’on s’attache du coup davantage aux détails, et prêtons une attention particulière à l’atmosphère, et l’ambiance qui l’entoure.

C’est une bâtisse immense, isolée en pleine campagne, entourée d’un parc gigantesque où se dressaient autrefois des statues, pièces d’eau et bosquets… Un lieu jadis vivant, qui a vu passer du monde pendant des siècles, tantôt résidence principale, tantôt centre de vacances, tantôt résidence secondaire…

Un château magnifique, enfin, avec ses pièces, ses salons et ses chambres toutes en enfilade, habillées de tapisseries (dont certaines à l’effigie de singes, qui lui ont donné son nom officieux), de moulures et de marbres.

Bien qu’il soit aujourd’hui vide de toute âme, privé d’entretien, et promis à un long abandon, il est resté fidèle à l’image et à la renommée qui le précèdent : celle d’un chouette château, et d’un pilier de l’Urbex !  

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