Olympic Athens 2004

Olympic Athens 2004

Pays:  GRÈCE

Type:   Stade olympique

Deuxième, et dernière semaine pour les Jeux olympiques de Paris, 2024 !

Pour ces quelques jours restants de compétition avant le début des jeux paralympiques, et à l’heure où nous écrivons ces lignes, la Chine domine le classement avec 22 médailles d’or, suivie par les États-Unis (21) et l’Australie (14). La France est quant à elle en quatrième position, avec 12 médailles d’or à son actif. 

Mais, intéressons-nous à une édition passée, celle des Jeux olympiques d’Athènes 2004, il y a tout juste 20 ans. Les États-Unis étaient les grands gagnants cette année-là, avec 36 médailles d’or, devant la Chine (32 médailles) et la Russie (28 médailles). 

Quand il est question des J.O., on parle souvent de l’avant, beaucoup du pendant, mais très peu, si ce n’est jamais, de l’après. Dans le cadres de ces jeux grecs, ce qui s’est passé après la cérémonie de clôture du 28 août 2004, est peu reluisant, et pour cause : de nombreuses installations olympiques ont été abandonnées, livrées à elles-mêmes dès la fin de la compétition, et jamais réhabilitées.

C’est le cas du stade que vous avez, sous les yeux, inauguré en grande pompe le 2 août 2004, soit quelques semaines avant le début des jeux, pour accueillir la compétition de Beach Volley.  Construit uniquement pour les besoins de la compétition, à Kallithea près du port de Piraeus (Lire aussi : Mediteranean Sky), il pouvait accueillir officiellement 9 600 visiteurs, bien que sa capacité ait été réduite à 7 300 pour l’occasion.

C’est ici, dans ce complexe gigantesque de béton et de plastique, que, face a la mer Égée, le Brésil a remporté l’or en finale contre l’Italie, le 29 août 2004 !  Seulement, une fois l’effervescence des jeux passée, le stade a été désaffecté et n’a plus jamais accueilli de compétition sportive, ni quelconque manifestation publique d’ailleurs. 

Aujourd’hui ouvert aux quatre vents, détérioré, tagué, il offre un contraste saisissant de vide et de silence face aux installations parisiennes pleines à craquer, qui vibrent sous les cris, les huées et les chants. Une visite insolite, et d’un autre, genre, qui nous rappelle qu’une fois les jeux finis et les caméras éteintes, plus personne ne s’intéresse vraiment à ces lieux iconiques… 

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