Retour en enfance pour la visite de cette semaine, à la découverte de véhicules, d’accessoires et de matériel de cirque, abandonnés dans une remise.

Sous des toits en tôle et entre quatre murs de poussière, des remorques, des roulottes et des camionnettes du siècle dernier, sérigraphiées Pinder et Zavatta, dépérissent ainsi méchamment, privées des rires et des sourires des enfants, qui les faisaient autrefois vibrer.

Dans les loges et les caravanes des artistes, des affiches, des tickets, des costumes et des nez rouges nous apparaissent de toutes parts, agglutinés sur le moindre recoin de meuble, de sol et de mur qu’ils ont pu trouver.  Il y a en somme ici tout le matériel indispensable pour mener une représentation en bonne et due forme !

Et les chapiteaux alors ? Ils ont été roulés et amassés dans un coin du hangar, gorgés d’humidité, et tout aussi tristement oubliés.

Certes le monde du cirque a et fait encore aujourd’hui couler beaucoup d’encre, car l’utilisation d’animaux sauvages et domestiques dans ces spectacles demeure discutable, mais voir tous ces vestiges pourrir ici ne peut laisser indifférent. Cela fait au contraire presque regretter l’âge d’or de ces métiers et spectacles d’autrefois, qui ont rythmé la vie des petits villages de France et de navarre des décennies durant…